L'odyssée d'une génération déçue
D'abord, il y a cette couverture. Dans la jungle quadrillée que sont les tables des librairies, elle se remarque aussitôt, sort du lot et, immanquablement, suscite l’intérêt. Les jolies éditions RueFromentin ont parfaitement compris l'importance d'une couverture réussie, d'un graphisme impeccable et d'une esthétique qui attire l'attention (exemple avec le dernier né de la maison, L'homme surnuméraire , de Patrice Jean). Alors, bravo à MathieuPersan pour cette illustration. Vive et colorée, il est difficile de ne pas tomber sous son charme. Que voit-on ? Les gratte-ciels de Manhattan, la nuit étoilée sur New York et, en surimpression, le visage d'une femme regardant vers le ciel. La ville à figure humaine ? Une femme qui protège ses habitants ? Le thème de la ville-femme existe depuis longtemps et, à vrai dire, on en a fait le tour depuis le temps. La ville est belle comme un corps de femme, et dangereuse comme l'amour pour une inc